Il y a 300 ans le 26 mars 1720 étaient décapités à Nantes, place du Bouffay quatre membres de la noblesse bretonne : Clément Chrysogone de Guer / Marquis de Pontcallec, Thomas de Montlouis, Laurent de Talhouët et François du Couëdic, accusés de conspiration contre le Régent, Philippe d’Orléans :
Le Comité PONTCALLEC 1720-1920 fondé par TUDJENTIL BREIZH a organisé à Nantes le Samedi 2 Octobre 2021 une commémoration de cet évènement (voir notre Bulletin spécial No 16 téléchargeable à la rubrique PUBLICATIONS de l'ANB)
Conférence de Presse du Président de TUDJENTIL BREIZH sur la valorisation de l'Histoire de Bretagne à RENNES lors des dernières élections municipales de 2020 :
Pour mieux connaître l'Histoire de Bretagne téléchargez :
Cliquer sur l'image ci-dessus pour télécharger gratuitement en PDF le LIVRE BLEU DE LA BRETAGNE (96 pages) : mémoire présenté au nom des Bretons à Bruxelles en Septembre 2009 au Congrès de l'Union Fédéraliste des Communautés Européennes (UFCE).
15/11/2014 : Le Comité ANNE de BRETAGNE 2014 (co-fondé par TUDJENTIL BREIZH) a reçu au Château des Ducs à Nantes la médaille 2014 de l'Institut Culturel de Bretagne pour les événements organisés et coordonnés tout au long de l’année pour le 500ème anniversaire de la mort d’Anne de Bretagne:
De gauche à droite : Michel Chauvin (DIHUNERIEN), Jacky Flippot (CHATEAU ET ESSOR BLINOIS), Jakez de Poulpiquet (TUDJENTIL BREIZH), Jean-Loup Le Cuff (MUSEE ARCHIPEL BRETON), membres fondateurs du Comité Anne de Bretagne.
La Grande-Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG : une digne descendante d'Anne de BRETAGNE
Une intéressante émission de SECRETS d’HISTOIRE (présentée sur france2 par Stéphane BERN) a été consacrée Mardi 2 Septembre 2014 à la Grande-Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG, descendante d’Anne de BRETAGNE par sa mère la princesse Maria-Anna, Infante du Portugal.
La Grande-Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG qui s’est illustrée pendant la seconde guerre mondiale comme résistante à l’occupant allemand est en effet à ce titre considérée dans son pays comme l’équivalent du Général de GAULLE pour les Français …
Rappelons en parallèle de l’histoire de son aieule Anne de BRETAGNE que jusqu’en 1890 il y avait un régime d’union personnelle entre les Pays-Bas et le Luxembourg : le roi des Pays-Bas était aussi le souverain du Luxembourg. A cette date le Grand-Duché passa à une branche cadette des NASSAU (famille régnante des Pays-Bas) : c’est cette règle de séparation des couronnes de France et de Bretagne qu’instaurait précisément le contrat de mariage d’Anne de BRETAGNE avec le roi Louis XII …
NB : La princesse Marie-Astrid de LUXEMBOURG (petite-fille de la Grande Duchesse Charlotte de LUXEMBOURG) s’est rendue le 26 Juillet dernier à l’invitation de l’évêque de VANNES Mgr Centène (http://www.agencebretagnepresse.com/article.php?id=34774) au pardon de Sainte-Anne d’Auray avec son époux Son Altesse Impériale l’archiduc Karl-Kristian d’AUTRICHE (lui aussi descendant d’Anne de BRETAGNE par sa seconde fille Renée) ici au mariage de leur fils Cristoph de Habsbourg-Lorraine à Nancy le 29 Décembre 2012 :
Un timbre officiel en 2014 sur Anne de Bretagne : première victoire pour le Collectif ANNA VREIZH 2014 (co-fondé par TUDJENTIL BREIZH)
(Article paru dans le quotidien Ouest-France du Jeudi 12 Septembre 2013)
Lire notre communiqué publié par l'Agence Bretagne Presse :
"Dorme son coeur bordé d'or, reviendront les siècles d'or, cent fois mille et mille aurores encore " (Tri YANN)
18 Juin 2011 : Prise de possession au nom du
peuple breton du Château des Ducs de Bretagne
Voir la vidéo
de 10 mn sur notre page Facebook publique / cliquez
sur :video_18_Juin_2011
Lire notre communiqué
de presse publié par l'Agence Bretagne Presse
:communique_18_Juin
Des
3000 familles nobles bretonnes qui existaient à
la veille de la Révolution, il en subsiste
aujourd’hui un peu moins de 400 qui représentent
cependant à elles seules près de 10
% des familles de la noblesse française subsistante
dont une partie relativement importante de très
ancienne noblesse (noblesse chevaleresque : antérieure
à 1400)
Quelques familles nobles bretonnes
ont accédé à la notoriété
en fournissant notamment des marins qui ont laissé
leur nom à des archipels désolés
(Kerguelen) à des îles
du Pacifique (Kermadec) voire même
à des stations de métro (La Motte-Picquet)
. Des recherches historiques récentes ont remis
à l’honneur des nobles bretons injustement oubliés
tels que René Madec (devenu
Nabab aux Indes) le chevalier de Saint-Alouarn
(découvreur de l’Australie) ou le chevalier
de Kerlérec (dernier gouverneur de la
Louisiane)
Aujourd’hui des personnalités de la voile comme
Olivier de Kersauson de Pennendreff
ou Raphaela Le Gouvello du Timat, issus tous deux des plus vieilles familles
bretonnes, perpétuent cette tradition des aventuriers
de la Mer tandis que des personnalités politiques
comme Gilles de Robien ou le
Duc Josselin de Rohan (ancien Président
du Conseil Régional de Bretagne) perpétuent
la tradition de serviteurs de l’Etat initiée
par les Connétables du Guesclin
ou Arthur de Richemont (futur Duc Arthur
III de Bretagne)
Raphaela
Le Gouvello : première femme à avoir
traversé l'océan Atlantique, l'océan
Pacifique et l'océan Indien (Juin 2006)
en planche à voile !
D'après un
sondage de Bretagne Magazine N° 21 (Eté
2003), Olivier
de Kersauson a été élu le
meilleur ambassadeur de la Bretagne !
Aotrou Josef (1889-1975)
Cependant la
plupart des familles nobles bretonnes actuelles
encore bien enracinées dans leur terroir
d’origine n’ont qu’une notoriété
locale reconnue et respectée par la population
rurale environnante. On pourrait d’ailleurs reprendre
à leur sujet ce jugement d’Ernest
RENAN émis au XIXème siècle
: "la noblesse, vraiment bretonne
comprenait les chefs de paroisse, les premiers
du peuple , de même origine que lui, possédant
par héritage le droit de marcher à
sa tête et de le représenter. Rien
de plus respectable que ce noble de campagne quand
il restait pauvre, étranger à l’intrigue
et au souci de s’enrichir" (Souvenirs
d’Enfance et de Jeunesse). Jugement conforté
par l'historien Augustin THIERRY
(1795-1856) qui se déclarait frappé
d'observer que "les gens du peuple
en Basse-Bretagne n'ont jamais cessé de
reconnaître dans les nobles de leur pays
les enfants de la terre natale : ils ne les ont
jamais haï de cette haine violente que l'on
portait ailleurs à des seigneurs de race
étrangère, et sous ses titres féodaux
de barons et de chevaliers, le paysan breton retrouvait
encore les tierns et les mac-tierns des premiers
temps de son indépendance"