L’AUBE DE L’ESPOIR :
lL'échec du protocole d’accord
entre l’Etat représenté par son ministre
de l’Education Nationale d’alors, Jack LANG et le président
de DIWAN de l’époque, Andrew LINCOLN a confirmé
l'impossibilité pour l'Etat français d'accepter
la diversité linguistique sur son territoire.
La mobilisation de 15 000 personnes
lors de la manifestation du "Printemps de la
langue bretonne" à Rennes le 22 mars
2003 a redonné un espoir à tous les bretonnants
qui souhaitent s’exprimer dans une autre langue que
le français ou l’anglais.
Mais malgré la scolarisation
de plus en plus importante d’enfants dans les trois
associations DIWAN, DIV YEZH et DIHUN en ce début
du vingt-et-unième siècle, d’adultes qui
prennent des cours du soir, la langue bretonne est extrêmement
menacée et en grave danger de mort. Sa seule
survie reposent sur des militants qui refusent l’uniformité
linguistique et qui luttent chaque jour pour la diffusion
et la promotion du breton.
Jean-Yves LE DRIAN, Président
de la Région Bretagne depuis 2004 a impulsé
une nouvelle politique linguistique devant amener les
effectifs des élèves scolarisés
en breton de 9000 élèves actuels à
20 000 élèves en 2010.
La perspective de ce siècle
se situe dans l’Europe et avec elle. La Bretagne est
résolument tournée vers son destin continental
et se pose comme porte de cet espace, et pour cela les
bases fondamentales de ses racines, notamment linguistiques,
qui forment son originalité et sa diversité
sont le piédestal d’un renouveau que l’on peut
sentir non seulement à travers la Bretagne, mais
également au Pays de Galles, en Ecosse, en Allemagne,
en Belgique, en Suisse et dans les pays Baltes.
L’exemple du Pays de Galles avec THE
DEVOLUTION accordée par le gouvernement de Tony
BLAIR est un symbole pour la Bretagne, et plus particulièrement
sur un plan linguistique où le bilinguisme Gallois-Anglais
est en réelle application.
Comme disait CIORAN : «
On n’habite pas un pays, on habite une langue ; c’est
cela une patrie et rien d’autre ! »
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